Presque 25 ans après, Coulthard se souvient de son tragique accident d’avion

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Le pilote et le co-pilote de son jet avaient perdu la vie

En mai 2000, le jeudi juste avant le Grand Prix d’Espagne, David Coulthard aurait pu perdre la vie.

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Avec sa petite amie de l’époque, Heidi Wichlinski et son entraîneur Andy Matthews, et le pilote et copilote de son jet privé, le pilote McLaren F1 s’était envolé de Farnborough (non loin de Londres) vers Nice (il résidait à Monaco).

Durant le vol, le jet privé du pilote (un Learjet 35) avait subi une avarie technique (problème moteur) et avait dû tenter d’atterrir en urgence à Lyon-Saint Exupéry.

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Mais avec un réacteur en moins, l’atterrissage allait se révéler tragique. David Saunders, le pilote, et Dan Worley, le co-pilote, furent tués dans l’accident.

Par miracle, les trois passagers, dont Coulthard, purent ressortir indemnes du crash. L’arrière de l’avion avait été préservé et Coulthard avait eu la présence d’esprit de s’extraire très vite de l’avion, alors que celui-ci prenait feu.

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Presque 25 ans après cet accident terrible, Coulthard, qui fit preuve cependant sur le moment d’un sang-froid exceptionnel, se souvient de ce tournant dans sa vie.

« Quand je repense à l’accident d’avion, je me dis que c’est dû au fait que j’ai été un peu un enfant gâté… »

« Je voulais retourner à Monaco et, bien que mon avion normal ait été réservé pour plus tard, mais j’ai décidé de partir à ce moment-là. »

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« Ce n’est pas vraiment une façon normale d’agir. Vous grandissez dans un village d’Écosse et vous vous dites : “Mettez-moi dans un avion tout de suite”. »

« Vous montez dans l’avion, vous rencontrez les pilotes et une heure plus tard, ils sont tous les deux morts. »

Les parents de l’Ecossais lui avaient-ils reproché son comportement de petit prince ?

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« Pas mes parents, non, mais j’ai dû me dire certaines choses à moi-même… »

« Ma petite amie et mon entraîneur de l’époque étaient à bord, et nous avons pu quitter l’avion relativement indemnes, avec seulement quelques côtes cassées. »

Comment donc les trois passagers firent pour survivre à ce crash ? Une ’prouesse’ extrêmement rare…

« Nous avons eu le temps de nous préparer… A l’impact, les réservoirs des ailes de l’avion se sont rompus et un incendie s’est déclaré sur le côté droit de l’appareil. Lorsque l’avion s’est immobilisé, l’avant du cockpit s’était détaché du fuselage principal. »

Cet accident allait évidemment lui servir de leçon pour le reste de ses jours.

« Ce n’est pas quelque chose que l’on oublie facilement. Je dirais même que cela a affecté tous les aspects de ma vie et, en fait, cela a eu un impact durable sur la façon dont je vis ma vie. »

« Il ne se passe pas une semaine sans que je sois à bord d’un avion et il y a des choses quotidiennes que l’on oublie, comme des anniversaires auxquels on aurait dû penser, mais on n’oublie pas les crashs d’avions, surtout lorsqu’il y a eu des pertes de vies humaines, comme ce fut le cas ce jour-là. »

Une 2e place en GP trois jours après l’accident

Juste après le crash, Coulthard participa donc au Grand Prix d’Espagne avec l’état d’esprit que l’on pense.

Un Grand Prix que Coulthard finit… 2e, derrière son coéquipier Mika Hakkinen.

Mais avait-il songé à ne pas participer à ce Grand Prix ?

« J’ai fait de mon mieux pour contacter les familles et la famille du pilote et les informer de mon intention de participer à la course et de le faire en leur mémoire. »

« On peut s’attarder sur ces moments et les revivre, ou aller de l’avant, et c’est ce que j’ai choisi de faire. »

« Si cela avait été le contraire (si les pilotes avaient survécu), j’aurais voulu que les pilotes volent à nouveau, si c’est ce qu’ils voulaient. Ce n’était pas seulement leur métier, c’était ce qu’ils aimaient et ce pour quoi ils vivaient. Piloter un avion, c’est un peu comme conduire une voiture de course, c’est plus qu’un travail normal, c’est aussi une passion. »

« Je n’étais pas destiné à partir ce jour-là. Évidemment, c’était tragique pour les pilotes et leurs familles. »

« Ensuite, comme à chaque grand moment de votre vie, vous avez des décisions à prendre. Je pense que le sport, quel qu’il soit, vous apprend à aller de l’avant, à compartimenter ce qui s’est passé et pourquoi c’est arrivé, puis à tourner la page. »

« Il faut continuer à aller de l’avant dans la vie et dans le sport en particulier. C’est ce que j’ai choisi de faire : continuer à aller de l’avant. J’étais physiquement capable de participer à ce Grand Prix. »

Au quotidien, Coulthard ne prend donc pas moins l’avion que par le passé.

« Je ne suis pas du genre à m’inquiéter pour des choses que l’on ne contrôle pas, je dois voyager. Si je voulais être un maniaque du contrôle, j’apprendrais à piloter et j’aurais mon propre avion. »

« Mais je suis optimiste et je fais confiance aux professionnels. La réalité, c’est qu’aucun d’entre nous ne sort vivant de ce voyage, alors il s’agit d’en tirer le meilleur parti et de s’amuser le plus possible pendant que nous sommes ici. »

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