Nico Hülkenberg est satisfait de ce qu’il a pu faire au volant de la Sauber C45 à Bahreïn, alors que lui et son équipe continuent de parfaire la toute nouvelle F1 de Hinwil. Le pilote allemand est confiant et se montre impatient de terminer ces trois journées de tests.
“C’est la fin de la deuxième matinée pour moi, j’étais dans la voiture hier et ce matin, et c’était bien de revenir” a déclaré Hülkenberg. “Tout d’abord, j’ai eu une première impression et collecté de nombreuses informations et données qu’on va étudier.
“On a beaucoup de travail devant nous, et c’est bien d’être ici pour travailler avec tout le monde dans l’équipe. Gabi est dans la voiture cet après-midi, j’y serai demain après-midi pour la dernière fois et l’on verra ce qu’on réussit à faire et j’ai hâte de voir la suite.”
Gabriel Bortoleto était au volant cet après-midi, et c’est lui qui ouvrira la journée demain, avant que Hülkenberg ne boucle la dernière journée. Le Brésilien continue d’apprendre son nouvel environnement et de s’habituer à la Formule 1.
Bortoleto rejoint son nouvel équipier sur le fait qu’ils aient des retours similaires, même s’ils pilotent dans des conditions totalement différentes depuis hier : “Je veux dire avec des conditions différentes, vous savez. Il a couru pratiquement tout le temps avec le composé le plus tendre que nous avons ici [le premier jour], et je ne l’ai pas fait.”
“J’ai roulé seulement avec le composé le plus dur. Cela change donc un peu l’équilibre de la voiture. Mais je pense que nous sommes bien alignés, parce que nous ne conduisons pas si différemment au final.”
“Évidemment, il y a un peu de différence parce que c’est courant, mais la bonne chose est que nous sommes alignés, et il est important que je l’écoute aussi, parce qu’il a de l’expérience et qu’il sait des choses qu’en ce moment, je ne sais pas. Mais j’y arrive, et oui, c’est une très bonne chose.”
Avec un roulage moindre que les top teams lors de ces deux jours et peu d’essais avant la saison, Bortoleto manque quelque peu de préparation mais ne s’en inquiète pas : “Pour être honnête, je m’en moque. Parce qu’en Formule 3 et en Formule 2, c’était la même chose. Je n’ai jamais fait d’essais privés de ma vie, si je suis très, très honnête.”
“En Formule 3, j’ai fait deux ou trois jours de GP3, ce qui n’était même pas proche de la Formule 3. Et puis, en Formule 2, le coût d’une journée avec la voiture de GP2 est si élevé, plus de 30 ou 35 000 euros par jour, que je n’ai pas eu la possibilité de me permettre de faire beaucoup de journées.”
“Nous étions donc allés directement au test de pré-saison de Bahreïn et cela a très bien fonctionné ! Évidemment, lorsque vous avez moins de préparation que les autres, vous devez travailler beaucoup plus dur, probablement, et aussi vous adapter beaucoup plus rapidement.”
“Mais c’est toujours un désavantage, n’est-ce pas ? Au début de ma saison de Formule 2, j’ai eu quelques problèmes qui ne se seraient probablement pas produits si j’avais fait des essais privés auparavant, car je connaîtrais les bonnes procédures et les choses à faire.”
“Et j’espère que ce ne sera pas le cas… Il est certain que j’aurai des problèmes en Formule 1, parce que c’est tellement différent, il y a tellement de choses, mais j’espère que j’essaierai de les minimiser autant que possible et d’être rapidement à la hauteur de la situation.”

